
Lucas Delmulle Directeur de Danilith explique comment ArchiSnapper leur permet de gagner à la fois du temps et en efficacité
Introduction
Aujourd’hui, nous rencontrons Lucas Delmulle de Danilith, une entreprise familiale de construction implantée en Flandre orientale depuis plus d’un siècle déjà.
Danilith, plus d’un siècle d’évolution
« L’histoire de notre entreprise remonte à 1921, date de sa fondation par notre arrière-grand-père, Octaaf Delmulle, qui était alors menuisier. C’est Daniël Delmulle, l’un de ses quatre fils, qui met en place une véritable transition depuis un système de construction artisanal vers un système automatisé, s’inspirant de l’évolution des autres secteurs au cours des années 1950-1960. Ainsi naissent à la fois le nom de Danilith : une contraction de son prénom Daniël et de « lithos », un mot grec qui veut dire « pierre », et la marque de fabrique de l’entreprise : les murs de brique « préfabriqués » en atelier, plutôt que fabriqués sur le chantier. Fun fact : la première maison construite à l’époque existe encore ! »
C’est aujourd’hui la quatrième génération, dont Lucas fait partie, qui dirige l’entreprise couvrant en moyenne près de 300 chantiers par an. « Le préfabriqué continue à être notre spécialité », poursuit Lucas. « Les murs quittent notre atelier pour soutenir la construction de projets résidentiels en Belgique, en France, aux Pays-Bas. En ce concerne la conception elle-même, tout dépend du client : certains préfèrent la solution « confort », soit le choix parmi des habitations-type, et d’autres souhaitent du « à la carte », auquel cas nous créons la maison sur mesure pour répondre aux besoins et aux souhaits du client. Nous intervenons également sur l’acquisition de terrains, et dans le B2B pour d’autres entreprises de construction. »
Un business model particulier
Lucas poursuit : « Danilith propose tant des projets à la carte que du préfabriqué, et ce n’est pas si fréquent en Belgique – ça l’est beaucoup plus aux Pays-Bas. Nos clients néerlandais voient le préfabriqué comme un atout en termes de qualité et de contrôle du processus. L’assurance du prix fixe est un autre avantage : le client sait à quoi s’attendre, et s’évite les désagréables surprises de dernière minute. De plus, notre temps de réalisation est rapide : 6 mois environ, depuis le début jusqu’à la fin du chantier. »
En ce qui concerne le client-type, Danilith cible plutôt la famille de classe moyenne ayant un budget entre 250 000 € et 450 000 €, ainsi que des investisseurs qui souhaitent une prise en charge complète de leur projet. « Nos canaux marketing sont en grande partie le bouche-à-oreille, Internet, mais également les salons professionnels et la présence géographique : les gens voient notre nom affiché sur de nombreux chantiers. »
Lucas, comment voyez vous les années à venir ?
« Le mix-produit est très important pour nous. Notre valeur ajoutée se concentre notamment sur les maisons individuelles. Actuellement, le marché de l’immobilier se rétracte, certes, mais le nombre de nos concurrents également, car de nombreuses entreprises se désintéressent de ce type de projet. Il est important de maintenir un bon équilibre de notre mix-projets entre le marché particulier et le B2B. Le marché particulier présente de belles marges mais est relativement court terme, alors que le B2B garantit des projets sur plusieurs années mais les marges y sont plus faibles. Le fait que nous sommes présents sur différents pays est bénéfique : par exemple, en ce moment, le marché français est plutôt en berne alors que le néerlandais repart, ce qui représente une alternance intéressante. »
Cet équilibre se reflète-il sur votre état financier ?
Lucas sourit : « Evidemment, je n’ai pas de boule de cristal. Les investissements restent importants : l’achat de terrains, l’infrastructure… Les montants engagés sont élevés, mais nécessaires. Nous investissons également dans le savoir et la transmission de connaissances, car la génération des baby-boomers part petit à petit à la retraite, et avec eux, c’est tout un savoir-faire professionnel qui disparait ! Un phénomène qui touche beaucoup d’entreprises du secteur : les « anciens » sont petit à petit remplacés par des équipes jeunes et inexpérimentées. Il faut donc redoubler d’efforts, pour maintenir une qualité constante et continuer une collaboration en toute confiance ; mais également devenir plus lean. Regardez Tesla, qui propose un processus d’achat super simple au client, et rencontre un succès indéniable. »
De l’importance de faire les bons choix : une automatisation, des processus clairs, et un bon mix-produit.
Parlons un peu software. Est-ce que vous intégrez la numérisation dans vos opérations quotidiennes ? Quelle place les logiciels occupent-ils chez Danilith ?
« Une place très importante, et en même temps, trouver les bons logiciels n’est pas chose aisée. Hormis ArchiSnapper, peu de logiciels répondent vraiment à nos besoins car nos processus sont complexes et l’outil doit ensuite pouvoir s’adapter à notre parc de machines. Si la numérisation est incontournable, il reste une marge de progression pour perfectionner les outils existants, notamment pour les rendre complémentaires entre eux et ainsi profiter d’un business entièrement automatisé. Ce qui n’est pas étonnant, au vu de la complexité du secteur. »
Et en ce qui concerne ArchiSnapper…
Lucas se montre enthousiaste : « ArchiSnapper a su répondre à nos problématiques. Ce sont les chefs de chantier qui nous en ont parlé pour la première fois, trouvant l’outil performant et simple d’utilisation. Une première session d’information a suffi pour convaincre le reste de l’équipe. ArchiSnapper est connecté à notre ERP Navision, et si un nouveau projet est créé dans Navision, il l’est automatiquement dans ArchiSnapper également. Pendant longtemps, nous avons cherché un outil qui permettrait justement de lier nos outils et Sharepoint. Le concept de « To ArchiSnapper and from ArchiSnapper » y répond bien : l’application permet de centraliser les photos, les plans, les annotations ; le tout automatiquement chargé sur Sharepoint… et vice-versa ! C’est vraiment un super outil de rapportage, qui permet une collaboration facile entre les équipes et les sous-traitants. Et c’est un outil également convivial d’utilisation, qui nous accompagne lors de différentes phases du projet. »
Lucas estime que le gain de temps que permet ArchiSnapper est considérable : « Le rapport est déjà fini quand on monte dans sa voiture. Avant il fallait prendre des photos, les télécharger, les recharger dans le rapport, ajouter les notes prises manuellement… ArchiSnapper permet de gagner à la fois du temps et en efficacité. Et l’équipe nous a récemment fait une session sur la mise à jour de l’outil, super utile ! »
Merci Lucas, et bonne continuation à Danilith !
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